 Mettre en avant
                
                  
                  Mettre en avant
                
                Cette fougasse sucrée parfumée à la fleur d’oranger et au rhum est la spécialité moelleuse et dorée qui embaume toute la maison à la moindre occasion festive, même quand il n’y a rien à fêter. Cela fait des années que je la prépare pour les petits déjeuners gourmands des dimanches pluvieux ou quand la nostalgie de la Provence me prend soudain.
La fleur d’oranger rappelle les saveurs du sud, chaque bouchée est une petite madeleine pour moi. La première fois que je l’ai faite, c’est l’arôme de rhum et fleur d’oranger en cuisant qui m’a convaincue de partager la recette autour de moi.
Ingrédients
- Farine de blé T55 : Elle garantit une mie souple, privilégiez une farine fraîche pour de beaux résultats
- Levure sèche ou fraîche : Elle fait lever la pâte et apporte du moelleux, choisir une levure fraîche pour encore plus de parfum
- Eau tiède : Favorise la montée de la levure, assurez-vous qu’elle ne soit pas trop chaude
- Sucre en poudre : Donne la douceur et aide la pâte à bien dorer, optez pour un sucre blond non raffiné pour plus de goût
- Sel fin : Relève la saveur, l’ajouter après la levure pour éviter de la freiner
- Huile d’olive : Rend la fougasse onctueuse en bouche, utilisez une huile douce
- Eau de fleur d’oranger : Parfume la pâte, un must, choisissez une eau pure sans arôme artificiel
- Rhum ambré : Facultatif mais donne beaucoup de personnalité, préférez un rhum de qualité
- Sucre perlé : Pour une touche croquante et jolie texture, vérifier qu’il reste bien blanc à la cuisson
- Huile d’olive pour badigeonner : Sublime la croûte lors de la cuisson, ne pas faire l’impasse
Instructions détaillées
- Activation de la levure :
- Dans un petit bol, mélanger la levure sèche avec un peu d’eau tiède et une cuillerée de sucre, attendre dix minutes jusqu’à obtenir une belle mousse, preuve que la levure travaille. Pour la levure fraîche, il suffit de l’émietter directement dans le grand saladier avant de verser l’eau tiède par dessus.
- Mélange des ingrédients secs :
- Dans un grand saladier, mettre la farine puis le sucre et le sel, en veillant à ce que le sel ne touche pas immédiatement la levure pour préserver son efficacité.
- Incorporation des liquides :
- Verser le mélange de levure activée ou la levure fraîche et l’eau tiède sur la farine. Mélanger à la main ou au robot à faible vitesse, incorporer progressivement le reste de l’eau. Le but est d’obtenir une pâte qui se rassemble doucement.
- Ajout de l’huile, la fleur d’oranger et le rhum :
- Lorsque la pâte commence à se former, ajout des 50 ml d’huile d’olive, de la fleur d’oranger et du rhum. La pâte doit être travaillée longuement au robot ou à la main pour devenir douce, élastique et à peine collante ; cela peut demander dix minutes au moins.
- Première levée :
- Former une boule, huiler légèrement un grand bol puis poser la pâte dedans. Retourner la pour bien la couvrir d’une fine pellicule d’huile, couvrir d’un linge humide. Placer dans un coin chaud et laisser lever jusqu’à ce qu’elle double de volume, cela prend souvent près de deux heures.
- Dégazage de la pâte :
- Lorsque la pâte a bien levé, chasser le gaz avec délicatesse du bout des doigts pour préserver son moelleux.
- Division de la pâte :
- Peser puis couper en deux parts égales ou davantage si vous désirez plusieurs mini fougasses ; les enfants adorent les versions individuelles.
- Façonnage des fougasses :
- Sur un plan de travail à peine fariné, aplatir chaque boule en ovales assez fins et longs, la finesse leur donnera une jolie croûte.
- Création et élargissement des entailles :
- Avec un couteau bien aiguisé, inciser la surface en obliques sans couper jusqu’au bout des bords. Prendre le temps d’écarter doucement chaque fente avec les doigts pour renforcer l’esprit fougasse.
- Transfert sur plaque :
- Déposer soigneusement chaque fougasse sur une feuille de papier cuisson déjà posée sur la plaque.
- Deuxième levée :
- Placer un torchon humide dessus et laisser lever encore une petite quarantaine de minutes, elles doivent gonfler visiblement.
- Préchauffage du four :
- Chauffer le four à 220 degrés, chaleur statique, quelques minutes avant la fin de la levée.
- Badigeonnage et décoration :
- Appliquer une fine couche d’huile d’olive au pinceau sur chaque fougasse, puis saupoudrer très généreusement de sucre perlé ; tout ce sucre va fondre puis caraméliser.
- Cuisson :
- Glisser la plaque au four bien chaud, cuire entre douze et quinze minutes en surveillant ; quand la croûte prend une teinte caramel doré, les fougasses sont prêtes.
- Refroidissement :
- Sortir du four, glisser chaque fougasse sur une grille et laisser tiédir pour garder tout leur moelleux avant de les apprécier au parfum délicat.
 
                          Peut se congeler prétranchée pour des petits matins pressés. J’adore ajouter un peu plus de rhum pour son côté réconfortant, surtout quand il fait froid dehors. Un des plus beaux souvenirs reste la première fois que cette fougasse a embaumé la cuisine à Noël ; ma mère pensait qu’on avait fait de la confiserie !
Astuces de conservation
Cette fougasse se garde sous une cloche à température ambiante deux jours sans sécher. Si elle durcit un peu, une légère chauffe au four la rend aussi bonne que le premier jour. Elle peut aussi se congeler en parts pour en avoir toujours sous la main ; pensez à envelopper dans du film, puis un sac bien fermé.
Substitutions d’ingrédients
Si vous n’avez pas de rhum, optez pour un peu de vanille liquide ou remplacez par plus de fleur d’oranger. Pour la farine, un mélange T55 et T65 fonctionne. Le sucre perlé peut être remplacé par du sucre casson si besoin.
Suggestions de service
Servez cette fougasse au goûter avec un chocolat chaud ou une glace vanille. Elle s’accorde aussi très bien avec des fruits frais à la fin d’un grand repas. Je l’aime coupée en bâtonnets à tremper au petit déjeuner ou pour un brunch.
Contexte gourmand
La fougasse sucrée est emblématique du sud de la France, souvenir des boulangeries provençales qui la préparent dès l’aube pour la Saint Jean ou les fêtes de village. Chaque famille a sa version, la mienne y ajoute toujours le duo fleur d’oranger et rhum pour rappeler la chaleur des étés sur la terrasse.
 
                          C’est la recette parfaite pour voyager en Provence depuis chez soi et régaler toute la famille. Essayez-la un week-end, vous verrez : elle deviendra vite un incontournable de vos tables gourmandes !
Foire aux questions sur la recette
- → Comment réussir une mie bien moelleuse ?
- Respectez bien les temps de levée et pétrissez jusqu’à obtenir une pâte souple et légèrement collante. Laissez doubler le volume au chaud. 
- → Peut-on remplacer le rhum ?
- Le rhum apporte un arôme subtil, mais vous pouvez le remplacer par du jus d’orange ou le supprimer si besoin. 
- → À quoi sert la fleur d’oranger ?
- Elle parfume délicatement la pâte pour un résultat doux et typiquement méditerranéen. 
- → Pourquoi faire des entailles dans la pâte ?
- Les entailles caractéristiques permettent à la fougasse de bien cuire, de développer sa forme et d’obtenir une croûte dorée. 
- → Faut-il impérativement utiliser du sucre perlé ?
- Le sucre perlé apporte du croquant et un joli effet décoratif, mais il est possible d’utiliser du sucre en poudre à la place. 
- → Peut-on la préparer à l’avance ?
- Oui, elle se conserve 2 jours à température ambiante dans un torchon, ou se congèle pour une dégustation ultérieure. 
